Dans la voiture


Préambule :

J’ai écrit ce texte il y a un peu plus d’un an déjà. Ce n’est pas très vieux et pourtant j’ai l’impression que ce qui s’est passé dans ma voiture date d’il y a longtemps, tant ma vie et tant j’ai changé. Ma relation avec Mon Maître s’est renforcée au court des 2 années que nous avons passé à distance. Lorsque j’ai commencé ma soumission, je n’assumais pas mon collier en public, alors que maintenant j’adore le porter en tout temps. Il m’est même arrivé d’en porter un plus discret en présence de ma famille.



Comme à mon habitude, je suis en retard, j’ai nettoyé et rangé mon appartement pour bien l’accueillir. Lui, c’est Mon Maître. Je lui envoie un message pour lui demander si cela le dérange, si je viens le chercher à l’aéroport en jean, sans être maquillée et en pourtant mes lunettes, et non les lentilles comme à mon habitude. La semaine a été longue et difficile. Je suis éreintée et je ne sais pas si j’aurai la force et le temps de me pomponner et de mettre une belle tenue avec des talons. Il est très compréhensif et me dit qu’il comprend vu la semaine que j’ai eue, ça ira pour cette fois mais pas de soutien-gorge. Je reçois un autre message de Mon Maître, son avion aura au moins quinze minutes de retard. Je saute dans la douche, me rase les jambes et me coupe au passage. Le temps file mais je décide tout de même de faire un effort pour Mon Amour. J’enfile un collant fin noir, par-dessus un tanga satiné noir, orné de dentelle blanche. Je mets ma jupe en similicuir seulement refermée par des boutons pression sur l’avant. Mon Maître ne l’a vu qu’en photo. En haut, un débardeur noir près du corps mais trop décolleté. Pour compléter ma tenue j’enfile une fine veste rouge, il aime me voir dans cette couleur. Je me maquille rapidement, j’enfile des talons que je trouve un peu hauts à mon goût au vue de la longueur de la jupe. Je sais qu’il va aimer ce petit côté « salope » de ma tenue. Enfin, je mets mon beau collier de soumise. Je me suis lancée le défi de l’attendre à l’aéroport en le portant. C’est un beau collier de similicuir, recouvert de tissu noir avec des arabesques rouges, un imposant anneau noir sur le devant et une fermeture avec une boucle et des passants en similicuir noir. Il est assorti avec les couleurs de mes tenues qui je le sais vont avec ma chevelure de feu. J’appréhende un peu les regards à l’aéroport, je le cache un peu avec mes longs cheveux. J’attrape mon sac à main et descend à la voiture, en stress comme toujours. Après 45 minutes de route, j’arrive à l’aéroport. Je prends mon portable, c’est bon, il n’est pas encore arrivé. Je décide de rester un peu dans la voiture, ne voulant pas me confronter tout de suite aux regards des gens. Il fait encore grand jour et j’ai plus de mal à assumer mon collier en public quand je suis seule et en plein jour. Je trépigne d’impatience. Enfin, un message de Lui, Il vient d’atterrir mais je dois, nous devons, encore patienter pour nous retrouver. Je n’y tiens plus, je décide de sortir pour l’attendre, mais pour cela j’enlève mon collier que je mets dans mon sac. Je me dégonfle un peu … Je déambule 5 minutes dans l’aéroport. En arrivant, j’ai envoyé un message à Mon Maître : « Tu auras une surprise en arrivant. ». Et j’ai vraiment envie de lui faire plaisir. Je file dans une cabine des toilettes. Je mets mon collier, j’aime toujours autant le sentir se serrer autour de mon cou. Je sors de la cabine, je me force à me tenir droite. Je jette un coup d’œil dans le miroir, j’aime me voir ainsi et me dit que je dois assumer. Je sors des toilettes, j’aperçois la foule dans la zone où je dois attendre et me dit qu’il y a un peu trop de monde à mon goût. Puis directement, mon regard se pose sur Mon Maître, à peine sortie de la foule m’a déjà aperçue et détaillée du regard. Je me dirige vers lui, un sourire aux lèvres, presque en sautillant puis me colle à lui en passant mes bras autour de son cou. Nous nous embrassons plusieurs fois passionnément. Je lui demande s’il aime sa surprise, il me dit que oui. Nous faisons quelques pas jusqu’à la sortie. Nous sommes à peine sortis du bâtiment qu’il entoure déjà mon visage de ses mains pour pouvoir prendre ma bouche avec la sienne et glisser sa langue dans ma bouche, comme pour la posséder. Nos langues entament une danse qui dure quelques secondes, pendant lesquelles je presse mon corps contre le sien. Nous interrompons notre étreinte pour rejoindre ma voiture. Je passe du côté passager après lui avoir cédé les clés. Nous nous embrassons encore lorsque nos ceintures sont attachées. Mon Maître me jette un dernier regard avant de démarrer et de sortir prudemment du parking de l’aéroport. A force, il connait bien le chemin, bien vite sa main droite glisse sur mon genou gauche et ma cuisse découverte puisque ma jupe s’est relevée lorsque je me suis assise. Je mets ma main gauche sur sa cuisse et y trouve rapidement une bosse. Apparemment ma tenue a fait son effet, je caresse donc d’abord doucement puis plus vigoureusement la protubérance érotique sous le pantalon de Mon Maître. Je sens vite la lubrification de son gland imprégner le tissu et l’humidité monter dans mon entrejambe. Rapidement sa main s’ôte de ma jambe pour aller ouvrir sa braguette. Il en sort le sexe que je désire tant, il remet ma main dessus pour que je le branle. Je joue surtout avec son gland car je sais que cela lui donne beaucoup de plaisir. Sa main pendant ce temps, vérifie l’absence de soutien-gorge. « C’est bien ma petite chienne », il titille mes tétons qui se dressent sous le tissu fin. Rien que ce contact m’arrache un gémissement. Sa main caresse ma joue avant de se placer derrière ma tête pour attirer celle-ci vers son sexe. «Suce moi». Ces simples mots résonnent dans l’habitacle de la voiture et achèvent d’embraser mon intimité. Il me tient par les cheveux, et malgré la position quelque peu inconfortable, je m’exécute avec gourmandise. J’écarte le tissu de son haut et les pans de sa braguette pour bien le pomper. Je sens qu’il en veut plus, il se fait plus pressant sur ma tête. J’oublie tout autour de nous, je ne pense plus qu’au plaisir de Mon Maître, Mon Tout. Je veux le servir comme il se doit, je force ma gorge avec son sexe épais et dur. J’ai vite la confirmation que c’est ce qu’il voulait, sa main retient ma tête pour me garder dans cette position. Un haut le cœur me force à le retirer, je reprends mes caresses en le suçant et en le caressant de ma langue en même temps. Je répète plusieurs fois l’opération, parfois sous la contrainte Mon Maître qui appuie sur ma tête pour que je le prenne ou le garde en gorge profonde le plus longtemps possible. Je sens que nous prenons des virages et que la route change. La main de Mon Maître a quitté ma tête pour s’occuper du levier de vitesse me laissant carte blanche et me permettant de mieux reprendre mon souffle. Nous nous arrêtons, je me doute de là où nous sommes et j’en suis ravie. Mon Maître relève ma tête en me tenant par les cheveux, pour m’embrasser. Nous en profitons pour nous détacher et nous mettre plus à l’aise. Je me mets à quatre pattes sur min siège, les fesses en l’air pour reprendre la fellation initiée pendant le trajet. Ma mâchoire me lance un peu je la repose en léchant le gland et le mat de son sexe, exactement comme il l’aime. Je sens son plaisir monter au fur et à mesure de l’alternance des techniques que je déploie pour son plaisir qui fait aussi le mien. Des gémissements montent de sa gorge, il me force en gorge profonde une nouvelle fois pour faire éclater son plaisir. J’avale, heureuse, le nectar qu’il m’offre, et lorsqu’il relâche son étreinte sur ma tête, je déguste du bout de la langue ce qu’il reste de sa semence sur son sexe encore palpitant. Une fois qu’il a repris ses esprits Mon Maître m’ordonne d’ôter mon collant, j’enlève aussi ma jupe que je jette à l’arrière de la voiture où elle rejoint ma veste et mon sac à main. Il m’enlève mon string qu’il pose en évidence sur le tableau de bord. Il décide de me rendre le plaisir que je lui ai donné en utilisant ses doigts experts. Je me détends et gémis sous ses caresses, je sens son regard sur moi qui se délecte du spectacle. Lorsque je me retrouve haletante de plaisir, Mon Homme sort de la voiture et en fait le tour pour venir du côté passager où je me trouve. Il ouvre la portière et me fait allonger sur les sièges. Il me pénètre vigoureusement tout en étouffant mes gémissements de ses baisers langoureux. Après quelques temps il me fait relever les jambes, mes pieds touchent le plafond de la voiture et son sexe s’enfonce plus profondément en moi. Il me pénètre sans douceur, avec force, sortant presque totalement son sexe de mon vagin avant de l’y plonger à nouveau pour bien masser son gland au passage. Son gland frappe à intervalle régulière le fond de mon vagin m’arrachant des cris de plaisir qui résonnent jusque dans la forêt nous entourant. Il ménage une place entre mon ventre et le sien pour y passer le bras afin de pouvoir masser mon clitoris. Il me dit à quel point il aime m’entendre crier comme une salope, me fait lui dire que je suis sa pute. Ce langage cru, ses mots qui pour d’autres sonnent comme des insultes sont une source d’excitation intense pour moi. J’aime comme il me possède corps et âme, libérant mes sens, mon esprit et mon corps pour ne ressentir que lui, que la force de son désir et la force de mon plaisir. Je sens ce plaisir qui gonfle en moi, l’orgasme m’envahir doucement mais implacablement, grossissant à chaque coup de rein, chaque souffle. Je le maîtrise le temps de demander l’autorisation de jouir à Mon Maître et il m’autorise la jouissance qui s’empare alors de moi avec une force bien plus intense que ceux que j’ai connu avant de connaître le plaisir d’être soumise.

Encore une fois, nous n’avons pas atteint mon appartement avant de nous sauter dessus, je savoure encore l’orgasme intense qui redescend sous le regard de braise de Mon Maître. Savourant cet instant bestial que nous venons de consommer.

Commentaires

  1. Un joli récit. Écriture et rythme fluides. De la complicité, de la sensualité dans ce couple, du sexe, tout ça est palpable mais zéro vulgarité et c'est ce qui rend le récit agréable, émoustillant...et ce qui donne envie de le lire, d'imaginer, que ce soit lui ou elle.

    Continuez ainsi ! 😉

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